Legault nie vouloir relancer GNL Québec

Legault nie vouloir relancer GNL Québec François Legault assure qu’il n’est pas question de relancer GNL Québec après les élections du 3 octobre. Le projet ne bénéficie pas de l’acceptabilité sociale nécessaire, a-t-il affirmé mercredi matin… …en réponse aux informations voulant que son gouvernement a mené des démarches informelles auprès du fédéral dans le but de faire renaître l’idée d’une usine de liquéfaction de gaz albertain au Saguenay. Selon ce qu’a fait valoir le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), la position de son parti sur GNL Québec «n’a pas changé». «Il n’y a pas d’intention de changer ça, [le refus du gouvernement québécois]», a-t-il assuré à la presse en marge d’une annonce électorale à Mont-Saint-Grégoire, en Montérégie. «Il n’y a pas d’acceptabilité sociale. On parlerait d’avoir un tuyau qui passe sur le Québec, donc ça ne touche pas juste le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Et le BAPE l’a rejeté. Donc il n’y a rien de changé de ce côté-là», a fait valoir M. Legault. «On est ouverts par contre à des exportations d’hydrogène vert si le prix est bon et selon aussi les capacités qu’on a en électricité», a aussi dit le premier ministre. C’est ce qu’il a dit au chancelier d’Allemagne, Olaf Scholz, il y a moins de 10 jours, a fait remarquer M. Legault en conférence de presse. «On est ouverts à exporter de l’hydrogène vert en Allemagne, pas du gaz.» Selon des informations publiées mercredi matin par Radio-Canada, le cabinet du ministre québécois de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, a mené des approches informelles au cours des deux à trois derniers mois dans le dossier GNL Québec. Selon l’une des sources de Radio-Canada, le cabinet de Fitzgibbon aurait laissé savoir qu’après les élections provinciales, il y aurait une volonté de la part de Québec «de reconsidérer» et «d’accélérer». Cette possible relance du projet gazier s’inscrirait dans le contexte des bouleversements énergétiques provoqués en Europe par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.